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En finir avec le vintage politique. La gauche du “monde d’après”

« Nous appelons à une haute politique, à un art politique, qui installe l’individu, sa relation à l’Autre, au centre d’un projet commun où règne ce que la vie a de plus exigeant, de plus intense et de plus éclatant, et donc de plus sensible à la beauté. » (Manifeste pour les “produits” de haute nécessité, par Ernest Breleur, Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Gérard Delver, Edouard Glissant, Guillaume Pigeard de Gurbert, Olivier Portecop, Olivier Pulvar, Jean-Claude William, 2009).

Parc national d’El Feidja, ou l’échec de la politique de conservation en Tunisie

Le parc national d’El Feidja, pour ceux qui ne le connaissent pas, se situe dans la région de Ghardimaou (Jendouba). Il a été créé en 1990 autour d’une réserve de 417 ha (qui lui est attenante), créée en 1963 pour protéger une population de cerfs élaphes . Il couvre une superficie de 2632 ha. La réserve existe toujours, mais la partie qui lui a été ajoutée pour former le parc national n’existe pratiquement plus, comme nous allons le développer dans le présent article. Le parc comprend aussi un enclos d’observation des cerfs, situé à côté de son entrée, derrière l’administration.

La Tunisie, de « l’enfer fiscal » à la justice sociale

Comment faire face à l’évasion fiscale des ultra-riches ? Peut-on contrer les avocats et les médecins qui dribblent le fisc, alors que la pression pèse lourd sur les salariés ? Aucune source fiable ne permet d’identifier précisément les niveaux de revenus des ménages et des entreprises. Même s’il s’agit là du nerf de la guerre pour tout gouvernement souhaitant mettre en place une politique fiscale juste et équitable.

Vers un gouvernement de sauvetage du pays ?

Sommes-nous face à un remake du bras de fer entre Ennahdha et Fakhfakh ? A priori, on est devant le même cas de figure, avec d’un côté les islamistes qui réclament toujours à qui veut bien les entendre un gouvernement élargi incluant leurs alliés Qalb Tounès et Al-Karama et de l’autre un nouveau responsable, Hichem Mechichi, chargé par le Président de la République, suite à la démission de Fakhfakh, de former un gouvernement qui se montre déterminé à avoir une équipe de « compétences immédiatement opérationnelles et totalement indépendantes des formations politiques ».

Le technocrate, le partisan et l’épitrope

Ministres technocrates ou partisans, tel est en effet le Sisyphe politique qui épuise, tout à la fois, les décideurs et les observateurs. Or le technocrate n’est pas le bon Samaritain apolitique et certainement pas le Bon Samaritain parce qu’apolitique. Le partisan n’est pas non plus le mal incarné. Le problème survient lorsque les militants au sein d’un parti deviennent des serviteurs de leurs propres intérêts au sein de l’Etat.

Dérives à l’ARP : La Tunisie mérite mieux

Ce qui fait dramatiquement défaut aujourd’hui en Tunisie c’est l’absence d’un pouvoir judiciaire réellement indépendant et impartial et surtout de magistrats et de juges qui croient eux-mêmes en cette indépendance et cette impartialité et l’appliquent. Et c’est cela qui explique pourquoi 5 ans après, la Cour Constitutionnelle n’est toujours pas en place en Tunisie.

Mechichi à l’image de Kaïs Saïed

Hichem Mechichi doit faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour assurer un difficile équilibre entre les projets déclarés du président de la République et les intérêts partisans des différentes formations politiques représentées au parlement, dont il va devoir solliciter le soutien pour son équipe et son programme, à travers le vote de confiance.

Le spectre de la révolution numérique-robotique

En lisant le titre vous avez surement pensé à tous ces films de science-fiction du XXème siècle, « Matrix », « Terminator », « K2000» et la liste est longue …Rassurez-vous cet article n’évoquera pas la science-fiction ni les beaux chefs d’œuvres cinématographiques que je viens de citer. Cet article évoquera la réalité d’un futur assez proche.

Chênes zeen abattus: Quelles options pour nos forêts ?

Le cas de la forêt d’Aïn Zana est particulièrement inquiétant, car dans certains secteurs, plus de la moitié des arbres ont été abattus. Mais la plus grave des menaces demeure le feu qui détruit tout sur son passage. Les incendies de 2017, malgré l’ampleur de leurs dégâts, n’ont pas été suivis par des mesures visant à les prévenir dans l’avenir.

De l’entrepreneuriat civique, possible en Tunisie ?

Dans l’interprétation des procédures, le jugement personnel est essentiel pour que les bureaucrates de première ligne répondent aux besoins des individus et de la communauté. En faisant preuve de discrétion, ils influencent les politiques publiques et répondent aux besoins et aux attentes des individus et des communautés. Cependant, les excès peuvent entraîner un dysfonctionnement destructeur entre les managers (généralement élus politiquement) et les travailleurs de première ligne (généralement nommés). Analyse.

Nouba, ce Foundou du petit écran

Le réalisateur nous propose un retour aux années 90, avec les codes qui vont avec. Une apologie de la musique populaire et de ses chansonniers. Avec en filigrane, un message en deux mots postés en recommandé à notre pseudo-élite autoproclamée : « Barri fout »!