Innawaation est un incubateur de projets médiatiques créatifs, s’articulant en une série de résidences et d’événements. Ces collaborations se feront lors de sessions qui s’étendront sur 3 à 6 mois de travail.

Innawaation est un incubateur de projets médiatiques créatifs, s’articulant en une série de résidences et d’événements. Ces collaborations se feront lors de sessions qui s’étendront sur 3 à 6 mois de travail.
Les réseaux sociaux jouent un rôle de relai des mouvements de contestation. Outre Facebook et Twitter, un autre réseau social a émergé récemment. Il s’agit de TikTok, une plateforme populaire notamment auprès des jeunes. Les mêmes qui occupent en grande partie les rues actuellement.
La levée du gel sur les avoirs transférés en Suisse de Ben Ali et de ses proches est entrée effectivement en vigueur mardi 19 janvier 2021, après l’expiration des délais prévus par la loi fédérale helvétique. Ce déblocage va-t-il annuler le processus judiciaire de recouvrement des biens ?
Alors que les pays africains sont fortement touchés par le Covid-19, les processus de mise en place de la vaccination varient d’un Etat à l’autre. Des pays comme l’Algérie, le Maroc ou encore les Seychelles ont réalisé des avancements dans la réception et le début de la vaccination. Entre-temps, le ministère tunisien de la Santé a annoncé que la Tunisie est le premier pays africain à autoriser le vaccin de Pfizer-BioNtech. Est-ce vraiment le cas ?
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) est devenue un espace de règlement de comptes politiques. Même le bureau de l’assemblée, la plus haute autorité collégiale, a été à maintes fois la source des tensions.
Les tergiversations des autorités continuent quant à la date de réception des vaccins anti-Covid et le démarrage de la campagne de vaccination tant attendue. Les déclarations des autorités fusent à ce sujet et se contredisent depuis des mois. Alors qu’en est-il vraiment ?
Le Fonds Monétaire International évalue le taux de croissance mondial à -4,9% à la fin de 2020, en raison du Covid-19. Alors que les Etats Unis ont su redresser le taux de croissance de -8% en avril à -4,3% en octobre 2020, la Tunisie n’a pas réussi à résorber le déficit enregistré avec un taux de croissance de -7,3% en 2020, contre 1% en 2019.
Il est regrettable qu’une question qui représente un enjeu majeur pour les garanties de non répétition des violations du passé, comme la question de la préservation de la mémoire, devienne prétexte à règlements de comptes et de remise en cause de l’expérience tunisienne en justice transitionnelle. Cette tentative de disqualification des travaux de l’IVD à laquelle s’est prêté le président de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) Chawki Gaddes ne peut que paver le chemin aux multiples projets de « réconciliation » qui nous sont resservis aujourd’hui encore, en guise d’alternative au processus de redevabilité judiciaire en cours. Mais le plus grave est que l’argumentaire avancé par M. Gaddes se base sur des contre-vérités dont nous allons ici démontrer le caractère fallacieux.
Le nombre de divorces est en hausse continue, tout comme celui des célibataires des deux sexes. Concernant les couples mariés, des experts relèvent les ravages d’une éducation sexuelle faite d’images pornographiques. Quand les relations multiples sont facilitées par les réseaux sociaux, quelle place reste-t-il pour le lien privilégié du mariage ? Cette institution, considérée par la Constitution tunisienne comme « cellule de base de la société » dont la pierre angulaire est le partage résiste-t-elle aux velléités individualistes ?
Avec « Le Réverbère » de Tarak Khalladi, on dira que le remake, pourtant soigné, du court-métrage éponyme de Hamouda Ben Hlima, se contente de refaire sans vouloir faire pareil. Ce film a été projeté en ouverture des Journées Cinématographiques de Carthage 2020.
La scène politique post-2019 a accouché de crises politiques successives, ayant abouti à 3 gouvernements faisant face à une crise économique aiguë, sur fond de retentissantes affaires de corruption. Et voici que des politologues et des juristes proposent leur diagnostic et une ébauche de solutions.
S’il pousse, après « The Last of us », la rupture du contrat social dans ses derniers retranchements, « Tlamess » d’Ala Eddine Slim est travaillé dans son mouvement comme dans sa mise en scène par rien de moins qu’une puissante suspension de sens. Ce film a été projeté dans le cadre des Journées Cinématographiques de Carthage 2020.
Sans doute un des meilleurs documentaires tunisiens depuis 2011, « Le disqualifié » de Hamza Ouni recentre après « El Gort » la scène de la marge en signant une passation du regard sans tourner le dos aux effets de la représentation. Ce film a été projeté dans le cadre des Journées Cinématographiques de Carthage 2020.
Le président de Machrou Tounes, Mohsen Marzouk, a évoqué une crise au sein de l’exécutif se traduisant par l’absence de coopération entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement. Il y aurait ainsi deux diplomaties, l’une menée par Nadia Akacha, la conseillère de Kais Saied, et l’autre dirigée par Hichem Mechichi. Qu’en est-il des faits ?
Libre adaptation de La Noce du Nouveau Théâtre, « Le septième » d’Alaeddin Aboutaleb mise sur la mise en scène et la théâtralité pour donner une version non dialoguée de la mascarade conjugale. Ce film a été projeté en ouverture des Journées Cinématographiques de Carthage 2020.
Face à la crise sanitaire, les regards sont tournés vers les catégories les plus vulnérables dont la population carcérale. Entassés dans des cellules surpeuplées, les prisonniers sont amenés à faire face à des conditions de détention préoccupantes. Et la situation n’a fait que s’empirer pendant la pandémie, alerte quatorze organisations non-gouvernementales. Des réformes urgentes sont réclamées.
Pagaille, insultes et désormais coups et blessures sévissent à l’ARP. Si la violence est généralisée, elle est particulièrement offensante à l’égard des femmes. Ce ciblage renvoie à un climat général où la place des femmes demeure un enjeu sociétal, même dans les hautes sphères politiques.
Satire aboutie d’une révolution avortée, « Au pays de l’oncle Salem » de Slim Belhiba a remporté le premier prix de la 22ème édition du Festival International du Court-métrage qui s’est tenu à Pescara-Italie, du 27 au 29 novembre 2020.