Covid-19-Vaccination massive : qu’en est-il du consentement libre, éclairé ?

A-t-on informé les citoyens tunisiens sur le statut réglementaire de ces produits ? Les a-t-on informés des bénéfices attendus et des risques encourus ? Les a-t-on fait signer un consentement libre et éclairé comme cela a été fait au consulat de France pour les ressortissants français et les étudiants en Europe ? Notre démarche est purement scientifique et ce n’est qu’après avoir filtré, vérifié les sources, et croisé les informations, que nous nous permettons de publier ce document.

A la fausse érudition de Maya Ksouri, existe-t-il un remède ?

Définition préalable : Pour désigner la microscopique portion de la population tunisienne dont Maya Ksouri est à mon humble avis la parfaite caricature, il m’a fallu inventer un nouveau terme : « la micro-classe » de Tunisie. Je les nommerais aussi parfois dans mon texte les « self-hating Muslim » par effet miroir au terme « self-hating Jew » qui désigne chez nos cousins hébraïques ceux parmi les leurs qui osent critiquer la politique israélienne ou la chape de plomb que leur communauté abat sur ses individus.

Reportage sur les Gilets jaunes: la révolte des sapins racontée comme celle des “jasmins”

Cet article est ironique. Les faits qui y sont décrits sont parfois réels ou parfois étroitement inspirés de faits réels. L’objectif est ailleurs. Il s’agit d’imiter dans la forme et dans le fond, le ton et les réflexions adoptés par les envoyés spéciaux occidentaux lorsqu’ils traitent de la Tunisie. Le mouvement des Gilets jaunes, du fait de son caractère inattendu est particulièrement propice à ce jeu. Hommage donc à cet individu affligeant qu’est le journaliste occidental atterrissant en Tunisie avec un excédent de clichés dans ses bagages.

Le lexique de la violence, ou les dérives d’un média « satirique »

Le fait de nourrir l’acte verbal violent avec la succession de paroles insultantes ou d’injures, peut mener vers un cercle vicieux qui aboutit à une violence physique. En effet, l’agression physique est en général l’aboutissement d’un cycle de discours de haine et d’intimidations, l’exemple de la radio des “Mille Collines” dans le génocide Rwandais ou de la presse dans la guerre civile Ivoirienne n’est pas loin. Notre pays en a déjà fait les frais au cours de sa transition démocratique. C’est cette même mécanique qui a conduit à l’agression de Youssef Essedik, de Hamadi Redissi ou de Abdelfettah Mourou. Ici, le parallèle est fait avec le discours de la haine des salafistes qui a été suivi de violence physique, notamment vis-à-vis des artistes lors des évènements d’El Abdellia.

Silence, on manifeste dans le sud

Tous les voyants sont au vert pour les contre-révolutions du monde arabe. Le 29 novembre restera un jour noir pour les familles du millier de morts de la révolution égyptienne, avec l’acquittement de l’ancien dictateur Hosni Moubarak, précédé par une tirade révisionniste du juge. En Tunisie, si la restauration se fait plus subtilement, elle n’en est pas moins sur des rails.

Présidentielle : la peur et l’ordre, maîtres-mots du sprint final

Vendredi 21 novembre, à quelques heures du silence électoral, omniprésent, Béji Caïd Essebsi est simultanément sur les deux plus grandes chaînes TV privées du pays, sans contradicteur, face à des interlocuteurs complaisants. Son concurrent direct Moncef Marzouki se contente d’un entretien sur TNN, jeune chaine avec moins de moyens. Une bipolarisation médiatique asymétrique reflet d’une société fin prête pour la restauration.

Du danger de la stigmatisation des jeunes salafistes

Le Président Marzouki a haussé le ton. Après avoir décoré Khaoula Rachidi pour son geste remarquable de défense du drapeau tunisien, il a prononcé un discours de près de dix minutes dans lequel il a notamment appelé à des excuses de la part du coupable de l’outrage et sa reddition à la police, ainsi qu’exigé des leaders du mouvement incriminé dans les événements une explication claire de sa position.